Stadt Bad-Friedrichshall

Seitenbereiche

  • wechselbild
  • wechselbild
  • wechselbild
  • wechselbild
  • wechselbild
  • wechselbild
  • wechselbild
  • wechselbild

Seiteninhalt

Weg des Erinnerns

Station 8 - Bäckereikommandos

Die Häftlinge des KZ-Außenlager Kochendorf mussten ihr Brot selbst backen. Sie nutzten dafür die Backstuben der Bäckereien Hörtling in der Hauptstraße 17 und in der Gaststätte Schwanen in der Schlossstraße (das Gebäude wurde inzwischen abgerissen). Dazu stellte die SS zwei Bäckereikommandos. Eines für die Tag-, das andere für die Nachtschicht. Die jeweils vier Häftlinge wurden von einem Soldaten der SS bewacht. Später, vermutlich im Oktober 1944, wurden die Kommandos auf fünf Häftlinge aufgestockt.

Der Backbetrieb ging rund um die Uhr. Ein damals zwölfjähriger Kochendorfer Junge beobachtete regelmäßig die Arbeit in den Bäckereien. Er schätzte die Dauer einer Schicht auf etwa zehn Stunden. Kapo – also der Arbeitsaufseher ¬– eines der Kommandos war der als Berufsverbrecher geführte Häftling und Bäckermeister Hermann Schmith aus Karlsruhe. (Schmith hatte in einer Gaststätte über das Naziregime geschimpft; darauf wurde er im Januar 1944 von der Gestapo verhaftet und kurz darauf ins KZ Natzweiler gebracht.) Ab Januar 1945 musste der Heilbronner Bäckermeister Otto Bolch in einer der Bäckereien mitarbeiten. Er hatte nach dem schweren Bombenangriff auf Heilbronn am 4. Dezember 1944 in Kochendorf ein Notquartier gefunden.

Die fertigen Brote wurden in die Alter Kelter gebracht, wo sich ein Lebensmitteldepot für das KZ-Außenlager befand.

Für Kochendorfer Zeugen war es auffällig, dass die Häftlinge der Bäckereikommandos nicht so abgemagert waren wie die Häftlinge, die sie auf den anderen Baustellen in Kochendorf sahen. Kinder beobachteten, dass sich Häftlinge im Ofen Kartoffeln mit Fett backen durften. Zumindest einer der Wachposten ließ sie nicht nur gewähren, er verteilte sogar selbst Brot, das er vom Kapo aus diesem Grund bekommen hatte. Der Arbeitsplatz in der Bäckerei war unter den Häftlingen auch deshalb begehrt, weil er ihnen in ihrer dünnen Kleidung Schutz vor Kälte und Regen bot. Sie hatten somit bessere Überlebenschancen.

Station 8 - Commandos de la boulangerie

Les détenus du camp annexe du camp de concentration de Kochendorf devaient cuire eux-mêmes leur pain. Ils utilisaient à cet effet les fournils des boulangeries Hörtling dans la Hauptstraße No. 17 et dans le restaurant Schwanen dans la Schlossstraße (le bâtiment a été démoli entre-temps). Pour ce faire, les SS ont mis en place deux commandos de boulangers. L'un pour l'équipe de jour, l'autre pour l'équipe de nuit. Chaque groupe de quatre détenus était surveillé par un soldat SS. Plus tard, probablement en octobre 1944, les kommandos ont été augmentés à cinq détenus.

La boulangerie fonctionnait 24 heures sur 24. Un jeune garçon de Kochendorf, alors âgé de douze ans, observait régulièrement le travail dans les boulangeries. Il estimait la durée d'une équipe à environ dix heures. Le kapo - c'est-à-dire le surveillant du travail - d'un des kommandos était le détenu et maître boulanger Hermann Schmith de Karlsruhe, considéré comme un criminel professionnel. (Schmith avait crié dans un restaurant contre le régime nazi, ce qui lui valut d'être arrêté par la Gestapo en janvier 1944 et envoyé peu après au camp de concentration de Natzweiler). À partir du mois de janvier 1945, le maître boulanger d'Heilbronn Otto Bolch a dû travailler dans l'une des boulangeries. Il avait trouvé un logement de fortune à Kochendorf après le grave bombardement de Heilbronn le 4 décembre 1944.

Les pains finis étaient apportés à l'Alte Kelter, où se trouvait un dépôt de nourriture pour le camp annexe de concentration.

Pour les témoins de Kochendorf, il était frappant de constater que les détenus des commandos de la boulangerie n'étaient pas aussi amaigris que ceux qu'ils voyaient sur les autres chantiers de Kochendorf. Des enfants ont observé que des détenus avaient le droit de cuire des pommes de terre avec de la graisse dans le four. Au moins l'un des gardiens ne les laissait pas seulement faire, il distribuait même luimême le pain que le Kapo lui avait fourni pour cette raison. Le poste de travail dans la boulangerie était également convoité par les détenus parce qu'il leur permettait de se protéger du froid et de la pluie dans leurs vêtements fins. Ils avaient ainsi de meilleures chances de survie.

Photo: Boulangerie de l'auberge Schwanen, le bâtiment à gauche était la boulangerie Hörtling

 

Kontakt

Kontakt

Stadtverwaltung Bad Friedrichshall

Rathausplatz 1
74177 Bad Friedrichshall

Telefon: 07136 / 832-0
Telefax: 07136 / 832-100

E-Mail schreiben

Öffnungszeiten

Rathaus Bad Friedrichshall
Mo 8.30 - 12.00 Uhr und 14.00 - 16.00 Uhr
Di 8.30 - 12.00 Uhr und 14.00 - 18.30 Uhr
Mi nach Terminvereinbarung
Do 8.30 - 12.00 Uhr und 14.00 - 16.00 Uhr
Fr 8.30 - 12.00 Uhr
Außerhalb der Öffnungszeiten nach Terminvereinbarung
Schriftgröße